La Fabrique des Souvenirs, Clélia Renucci : Yvon
La Fabrique des Souvenirs, Clélia Renucci
Éditions Albin Michel, 310 pages
Broché, 19€90
Tout d'abord, merci aux Éditions Albin Michel pour ce service de presse qui m'a quelque peu désarçonné 😉
Comment dire ? J'ai lu ce roman avec la pensée constante de me demander où on allait et dans quelle histoire j'étais... Je lisais sans déplaisir mais en adhérant modérément et avec la crainte d'un livre raté. Je crois que ce qui m'a perturbé c'est qu'on n'est ni dans de la science fiction ni dans une histoire romantique, un entre-deux étrange qui a fini par me plaire. Mais voyons de quoi il est question.
Paris, 2015, une vente aux enchères, le beau très beau Gabriel qui travaille à l'Institut de France (l'Académie Française) achète le souvenir de la première de Phèdre à la Comédie Française en 1942 avec Jean-Louis Barrault et Marie Bell. Dans ce 2015 de Clélia Renucci, il est en effet possible d'acheter des souvenirs extraits de nos mémoires. La technologie existe et tout un marché s'est créé. Et, Gabriel au visionnage de ce souvenir tombe éperdument amoureux d'une spectatrice. De sa nuque et de ses épaules d'abord, seules "choses" qu'il voit d'Elle. Elle s'appelle Oriane (clin d'oeil à La recherche du temps perdu 😊), elle est violoncelliste et célèbre. A partir de là, il entame une enquête à travers le temps et les souvenirs de ceux qui l'ont croisée. Qui était-elle vraiment ? Quel a été son destin ? La quête devient obsessionnelle quasi psychotique. Il faudra à Gabriel et à son entourage beaucoup d'empathie, d'intelligence et d'amour pour arriver au bout de ces histoires. Parce que parallèlement on suit aux États Unis le parcours artistique de Rose, une comédienne chanteuse danseuse de "musicals".Quel rapport ? Vous le découvrirez en temps voulu.
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