POUSSIÈRE D'HOMME ; David Lelait (-Helo) : Yvon

POUSSIÈRE D'HOMME ; David Lelait (-Helo)
Éditions Pocket, 127 pages

Comment parler de ce bijou ? Magnifique, poignant, bouleversant, déchirant, lyrique, insoutenable... Comment parler de cette histoire d'amour ? Belle et tragique.


J'ai rencontré David Lelait-Helo à Saint-Maur en poche (SMEP pour les initiés) le 25 juin dernier, je n'avais lu de lui que Je suis la maman du bourreau. Je lui ai dit mon admiration pour son style, l'émotion ressentie tout au long de ce livre très réussi. Sur son conseil, j'ai pris Poussière d'homme. Et je ne vous cache pas : 1) que ce ne sera pas le dernier de cet auteur que je lirai, 2) que je ne m'attendais pas au choc ressenti.


Dans ce livre dont je ne peux pas croire qu'il ne soit pas en partie autobiographique,  tant il est imprégné de sincérité, le personnage principal vient de perdre son compagnon, l'amour de sa vie. Les deux premiers chapitres sont magnifiquement écrits (comme tout le livre), l'émotion est présente à chaque ligne. Nous suivrons cet homme dans sa rencontre avec LUI, le géant sublime, leur histoire d'amour naissante, le bonheur de s'être trouvés, l'annonce de la maladie, la peur, la lutte à 2 contre le cancer et le "dėpart" du géant terrassé. Le déchirement, la sidération, l'absence à chaque instant, le "travail de deuil" (moi aussi je déteste cette expression). Les amis, les obsèques, ce moment terrible où il faut vider les armoires... Je n'en dirai pas plus sur la construction du livre, les espoirs, la panique...  Tout cela en seulement 127 pages... C'est incroyablement fort.


Bravo est un mot qui ne convient pas. Merci, plutôt. Merci pour tout ceux qui ont perdu un compagnon, un ami, un amant, une mère, une mamie... et qui n'ont pas les mots pour le dire. 


Je pensais lire ces 127 pages en une fois, il m'a fallu 3 jours. Trois plongées dans la douleur qui nécessitaient de remonter respirer. La gorge serrée devant un amour pareil. Oui, ce sont deux garçons. Et alors ? L'amour, la douleur, la mort sont universels. Je dois avouer que j'ai fini en larmes. Je vous défie de lire la dernière page, les derniers mots sans être bouleversé. Un texte sensible, lyrique, c'est magnifique. Une bombe émotionnelle... un des chocs de cette année.


D'habitude je dis : âmes sensibles, abstenez-vous. Ici ce sera : âmes sensibles,  foncez ! 



A découvrir sur le blog :


- Je suis la maman du bourreau, YvonS et MGBooks33

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