C'était mon premier SMEP (Saint Maur en Poche), juin 2022 : Mathieu Lecerf, Charles Aubert et Victor Guilbert nous racontent

MATHIEU LECERF

Qu'est-ce qui t'a le plus marqué ?

Ce SMEP 2022 était mon premier et, même si on m'avait prévenu qu'il s'agissait du plus grand et du plus incroyable salon littéraire, j'ai été complètement bluffé par l'organisation et l'affluence de l'événement. Les équipes de LaGriffe Noire et les nombreux bénévoles ont créé littéralement une ville entière. Une ville qui respirait la littérature, sous toutes ses formes. Mais ce qui m'a surtout marqué, c'est le nombre époustouflant de visiteurs. J'ignore à combien s'élève le chiffre exact, mais c'était un véritable raz-de-marée de passionnés. Avec mes amis auteurs de polars, nous avons été sous le charme de ces vagues successives de lecteurs tous plus sympathiques les uns que les autres. In-croy-able !

SMEP s'est-il déroulé comme tu l'avais imaginé ?

Même mieux que ça ! Comme je le disais, je m'attendais à un immense salon, mais pas à cette affluence, à ce nombre indécent d'auteurs, à tous les éditeurs présents dans la place. C'était clairement LE salon de l'année et j'ai été ravi d'y participer durant ces deux journées intenses. C'était tout simplement inoubliable. En plus, mon ami Arno de la Griffe Noire, m'avait placé entre Chrystel Duchamp et Jérôme Loubry : j'étais extrêmement bien entouré, et ce week-end restera longtemps gravé dans ma mémoire.

Ton plus beau souvenir ?

Il n'y en a pas un en particulier. Mais je vais évoquer tous ces lecteurs, passionnés, gentils, affectueux, curieux, qui prenaient le temps de venir discuter avec nous, de montrer leur intérêt pour notre travail, c'était extrêmement touchant. Nous, auteurs, passons des mois de solitude à écrire des livres, alors, rencontrer les lecteurs, c'est clairement le plus beau des cadeaux après ces longues périodes de création. D'autant plus que sans les lecteurs, nos textes ne prendraient pas vie. C'est grâce à eux que nos histoires existent, et c'est donc eux mon meilleur souvenir.


CHARLES AUBERT

Le salon de SMEP a fermé ses portes le 26 juin dernier. Une première participation pour toi :)

Oui, une première participation. J’espère que ce ne sera pas la dernière. C’était en tout cas un honneur doublé d’un grand bonheur d’être invité. Je tiens à remercier au passage les organisateurs et les bénévoles. Il faut être un peu dingue pour se lancer dans ce genre d’évènement. Et j’adore les gens un peu dingues !

Qu'est ce qui t'a le plus marqué ?

Le monde, l’enthousiasme des lecteurs et des lectrices. C’est beau un monde qui lit. C’est rassurant, surtout dans la conjoncture actuelle…

SMEP s'est-il déroulé comme tu l'avais imaginé ?

Non pas du tout, je ne l’avais pas imaginé si grand, si beau, si fort. Je pensais aller à un salon du livre. C’était bien plus que ça…

Ton plus beau souvenir ? 

Le temps passé avec Luca di Fulvio, la discussion que nous avons eue sur la littérature, le processus de créativité, les épreuves et les joies de la vie d’écrivain. Ça fait du bien d’échanger avec un artiste bourré de talent, d’humour et d’élégance. Ce n’est pas si fréquent que ça. Ça dessine une route et ça pousse dans le dos. Je crois aussi que ça oblige à écrire plus vrai et à exister encore plus fort.

A lire sur le blog :

- Bleu Calypso, sélection Nouvelles Voix du Polar, Pocket, 2020, Prix de l'évêché (prix spécial du jury), YvonSMGBooks

- Rouge Tango, YvonSMGbooks

Vert Samba, YvonS et MGbooks

Auteur à la page #11

- Tala Yuna, MGBooks et YvonS


VICTOR GUILBERT

Qu'est ce qui t'a le plus marqué ?

L’envie des lecteurs, une soif de lire, de découvrir… Je suis encore novice dans ce monde littéraire et je n’ai qu’une poignée de salons à mon actif, mais je n’avais jamais vu une telle énergie. Les visiteurs venaient parler, échanger, repartaient avec une montagne de livres, attendant parfois très longtemps pour payer leurs achats du jour. On sentait une énergie incroyable et un bonheur de retrouver ce salon après l’interruption des deux dernières années.

SMEP s'est-il déroulé comme tu l'avais imaginé ?

Encore mieux que ce que j’avais imaginé : je suis reparti avec un prix ! J’ai eu la chance de remporter le prix du Polar français. Une très belle récompense qui m’a beaucoup touché. Les libraires de la Griffe Noire sont super bienveillants à mon égard et j’ai été très bien accueilli !

Ton plus beau souvenir ?

Comme j’habite à New York, je n’ai pas souvent l’occasion de croiser les auteurs avec qui je m’entends bien ou les équipes éditoriales de chez Hugo Thriller et J’ai Lu… Alors j’ai profité de chaque bière, chaque café bus avec eux. C’est vraiment une belle famille et chaque fois que je les revois, ce sont des fous rire et des moments incroyables. Et entre les éclats de rire, je me rappelle parfois le concentré de talent en face de moi et la chance que j’ai de rigoler avec Olivier Norek, Nicolas Lebel, Sandrine Destombes, Angelina Delcroix, Jean-Christophe Portes, Nicolas Druart, Alexis Laipsker, Niko Tackian, et tant d’autres…



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