Auteur à la page #34,Gwenaël Le Guellec, juin 2023


Après notre petit hiatus de mai (qu'on espère bien rattraper dans quelque temps), voici donc notre Auteur à la Page de juin...


Bonjour Gwenaël, merci d'avoir bien voulu être notre auteur de ce mois de juin. Nous savons que ce jour est important puisqu'aujourd'hui sort ton nouveau roman, nous te laisserons en parler toi-même... avant de le chroniquer dans quelques jours (le temps de le lire 😉). 


Allons-y ! A ton tour de passer sur le grill ... tu n'es pas en garde à vue mais on espère bien que tu vas tout nous dire !

Peux-tu te présenter à ceux de nos lecteurs qui ne te connaîtraient pas encore ?

Brestois installé en Île-de-France, j'ai commencé à écrire en 2014, pour moi, d'abord, avant de présenter mon premier roman, Armorican Psycho, à des éditeurs une fois celui-ci achevé.

C'était en 2018, il est sorti en 2019 chez Nouveaux Auteurs, et après Exil Pour L'Enfer il y a deux ans, ce 8 juin sort le dernier volet de ma "trilogie en noir et blanc", Nous Sommes La Nuit.

 

Quel genre de lecteur es-tu ?


Je dois dire que je lis davantage depuis que j'écris.

Essentiellement des thrillers, des polars et du noir, et sans restriction quant au pays d'origine des auteurs.

 

Quel est ton 1er souvenir de lecture et ton dernier coup de cœur littéraire ?


J'ai gardé un attachement particulier avec la série des Sherlock Holmes, qui fut sans doute ma première incursion dans un univers d'enquêtes, le tout avec le plaisir de voyager dans l'Angleterre victorienne, et quand j'y pense, c'est vraiment quelque chose que je cherche, voyager, autant quand je lis que quand j'écris.

Une belle découverte, pour ce qui est de mon dernier coup de cœur (et pas vraiment un thriller, pour le coup) : Les Miracles Du Bazar Namiya, de Keigo Higashino.

Une intrigue parfaitement ficelée autour d'un bazar dans lequel un vieil homme répondait autrefois à toutes les demandes par lettres qui étaient déposées sous son rideau, et dans lequel trois adolescents se réfugient de nos jours, et décident de répondre à une lettre écrite plus de trente ans plus tôt, créant sans le savoir un lien de communication avec le passé...

 

Quel est ton premier lecteur ou ta première lectrice ?


Mon premier lecteur est mon père, qui apporte à mes manuscrits un regard "généraliste" que j'ai sans doute moins que lui, et qui permet peut-être de toucher un plus large public au final.

 

As-tu un rituel d'écriture ? un lieu particulier ?


J'écris la plupart du temps en musique, et très souvent en écoutant des artistes du label Anjunadeep, qui comme son nom l'indique est spécialisé dans la musique deep.

Pour ce qui est du lieu, j'écris depuis chez moi en Île-de-France, ou à Brest quand j'y suis.

Il fut un temps où je n'arrivais à écrire que durant la "saison sombre", d'octobre à mars, mais heureusement pour mon rythme d'écriture (et pour mon éditeur), je ne me bride plus lorsque le soleil revient...

 

Ton nouveau roman a un titre très intriguant et très poétiquement inquiétant... Comment l'as-tu choisi ?


En fait, après un titre en jeu de mots "qui claque" en anglais pour mon premier roman et un titre plus conventionnel en français (qui n'était pas mon tout premier choix) pour le deuxième, je voulais un titre à la première personne pour ce roman.

Ayant fait du leitmotiv des tueurs "Insaisissables comme l'ombre, Frappant comme la foudre, Nous sommes la nuit", j'ai décidé de choisir pour titre la fin de cette phrase à mon sens très marquante tout au long du roman, d'autant qu'elle peut aussi se référer à Yoran Rosko, mon personnage principal, qui est contraint à ne vivre que la nuit du fait de sa maladie oculaire.

Je dois dire aussi que "Nous Sommes La Nuit" est la traduction française de "We Are The Night", l'un de mes albums préférés de l'un de mes groupes préférés... The Chemical Brothers...

 

Sais-tu déjà dans quel salon tu seras présent bientôt et où nos lecteurs (et les tiens ! 😁) pourront te rencontrer ? En région parisienne ?


Je vais presque anticiper d'une question, puisque ce n'est pas encore officiel, mais le lancement du roman va se faire à la Librairie Dialogues, à Brest, le 10 juin !

Il devrait également y avoir quelques autres dates en Bretagne durant la seconde quinzaine de juillet, dont le salon Jeter l'encre à Arzon le 20 (cette info n'étant pas encore officielle non plus).

J'espère pouvoir en dire davantage très bientôt (et pas uniquement à propos de dates en Bretagne...).

 

Un scoop pour le blog ? Quelque chose à ajouter (que nous n'aurions pas évoqué plus haut) ? Ton prochain projet ? Tu peux parler de tout ce que tu souhaites :

Peut-être, puisque tout le monde ne le connaît pas encore ici, le qui est Yoran ?


En quelques mots, c'est un photographe atteint d'achromatopsie, une maladie très rare se traduisant par une vision en noir et blanc et une très grande sensibilité à la lumière.

Cela impacte chacune de ses actions au cours de ces romans, jusqu'à se ressentir dans les titres des parties et des chapitres que je choisis, mais aussi dans les atmosphères que je décris dans les nombreux lieux qu'il visite, car ses enquêtes deviennent des quêtes qui le mènent à travers l'Europe, et désormais... le monde.

Pour ce qui est de la suite et de l'après-Yoran, j'ai deux projets de romans, dont l'un est relativement avancé, et qui sera un one shot.

 

A retrouver sur le blog


ARMORICAN PSYCHO


😎 les portraits précédents : 


- # 27 Denis Albot
- # 28 Nicolas Feuz

2023

- # 31 RJ Ellory



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