Auteure à la page #9 : Rosalie LOWIE

Bonjour Rosalie,

Nous sommes ravis de démarrer la nouvelle année, 2021, avec toi, pour notre portrait d'Auteure à la page. Merci pour ton accueil chaleureux et la sincérité de tes réponses.

Peux-tu te présenter à ceux de nos lecteurs qui ne te connaîtraient pas encore ?

Originaire de région parisienne, mariée, maman de deux enfants, entourée de mes chats, je vis sur la Côte d’Opale depuis une vingtaine d’années.

Diplômée d’une école de commerce parisienne, je suis Responsable Ressources Humaines dans la vraie vie.

J’ai toujours aimé les livres et l’écriture. Il m’a toutefois fallu du temps pour prendre confiance et oser écrire un roman.

Pour me lancer, j’ai puisé mon inspiration dans le bord de mer et la côte sauvage du Littoral.

Curieuse de tout, je m’essaie à des genres différents : polar, roman contemporain, nouvelle, pièce de théâtre, guidée avant tout par le plaisir d’écrire des histoires.

Un roman policier (“Un bien bel endroit pour mourir”), qui a reçu le Prix Femme Actuelle 2017.

Un roman contemporain (« Quand bruissent les ailes des libellules »), janvier 2020.

2 recueils de nouvelles (“Quelques mots à vous dire…” en 2019 – « Un hôtel à Paris » en 2020), écrit avec Dominique Van Cotthem (prix coup de cœur des lectrices Femme Actuelle 2017) - Emilie Riger (prix feel good Femme Actuelle 2018) - Frank Leduc (Grand prix Femme Actuelle 2018). Une aventure d’amitié et d’écriture avant tout, réalisée en autoédition, aux éditions BoD.

Quel genre de lecteur es-tu ?

J’étais une lectrice compulsive. A lire les œuvres complètes d’un auteur quand j’aime le premier livre, à m’endormir le livre entre les mains, à ne pas avoir envie de manger ou de bouger quand je dévore une histoire, à pouvoir passer des heures à lire et oublier le monde, idem en librairie, à prendre un sac de dix livres en week-end pour prendre le temps de choisir le livre à lire en fonction de l’humeur du moment… Depuis que j’écris (une quinzaine d’années), je ne peux plus lire beaucoup malheureusement, écrire prend un temps infini. C’est mon grand regret actuel, tant de livres ou d’auteurs font envie…

Quel est ton 1er souvenir de lecture ?

Ma maman m’a mis des livres très tôt entre les mains. Je lui dois cette magnifique addiction : le goût de la lecture puis de l’écriture.

Difficile de nommer le premier souvenir, mais, en revanche, j’ai une énorme émotion en songeant au « Club des Cinq » de Enid Blyton et à « l’Étalon Noir » de Walter Farley, en bibliothèque rose ou verte. J’en avais toute une ribambelle et je rêvais en revivant les aventures de Claude ou d’Alec Ramsey.

Quel est ton dernier coup de coeur littéraire ?

Mon récent gros coup de cœur est « Petit Pays » de Gaël Faye. Il écrit sur un sujet terrible avec une plume sublime qui mélange douceur et violence. J’ai été scotchée, admirative. Un premier roman d’une toute-puissance. J’ai beaucoup aimé « Personne n’a peur des gens qui sourient » de Véronique Ovaldé (merveilleuse écriture, impressionnante construction du roman), et « Betty » de Tiffany McDaniel (beaucoup de poésie malgré la noirceur des histoires).

As-tu un rituel d'écriture ou un lieu préféré pour cela?

J’écris à mon bureau ou sur mon canapé avec mes chats. J’ai besoin d’être tranquille, mais de voir passer mon monde autour. Avec de la musique.

Mon rituel est de courir. Dès que j’écris, j’ai besoin de courir pour trier, organiser mes idées et en trouver de nouvelles. C’est assez magique.

Quel est le plus beau compliment qu'on t'a fait sur un de tes livres ?

« Vous m’avez redonné le goût de lire ! »

Avoir (ré)enclenché la lecture est un merveilleux compliment et une immense fierté.

Peux-tu nous présenter ton dernier roman ?

“Quand bruissent les ailes des libellules” est mon 2d roman publié aux Nouveaux Auteurs 2 ( janvier 2020). C’est un roman contemporain, une histoire de femmes, d’amours, de choix, de libertés, sur toile de fond historique (les années folles). C’est aussi une histoire de secrets de famille et de transmission entre générations (est-ce que le passé peut éclairer le présent ?).

Élisa a décidé de quitter son compagnon. Émue, la jeune femme se rend à la Ferme des Marais, la maison de son enfance, où souvenirs heureux et nostalgie s’entremêlent. Dans une vieille boîte, une lettre. Celle que sa grand-mère Jeanne lui a laissée avant de disparaître, une lettre à n’ouvrir qu’après sa mort, une lettre emplie de mystère et de secrets… En 1925, Jeanne a dix-huit ans, elle rêve de Paris, de devenir infirmière et bien sûr d’amour. Mais son monde se réduit à son petit village de paysans et à ses coutumes rigides. Jusqu’au jour où elle rencontre Eugénie Morel et son frère Marius. Tout semble alors sourire à Jeanne, mais dans la petite bourgade, le drame couve… Jeanne parviendra-t-elle à trouver la liberté et le bonheur qu’elle appelle de tous ses vœux ? Sa lettre changera-t-elle le cours de la vie d’Élisa ?

Quelque chose à ajouter ?

La lecture et l’écriture offrent un monde merveilleux. Des aventures, des traversées dans le temps, le monde, du partage, que des choses essentielles en ces temps difficiles.

J’aime l’objet « livre » et j’ai un rapport charnel aux livres, au papier, à l’odeur, au toucher.

C’est un grand bonheur de pouvoir contribuer (modestement) à écrire des histoires qui alimentent l’imaginaire, nous interrogent, nous bousculent, nous font rire, hurler ou pleurer.

Je suis aussi très heureuse des multiples rencontres depuis « Un bien bel endroit pour mourir » avec les lecteurs, les libraires, les auteurs, les chroniqueurs.

Merci à vous deux de me permettre de démarrer 2021 par cette chouette mise en lumière.